Nouvelle Route du Littoral : aucun obstacle archéologique sur le tracé

La première opération d’archéologie préventive sous-marine effectuée par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) commandée par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) vient de se finaliser à La Réunion.

Ce diagnostic, établi avec le soutien des TAAF, repose sur le projet de nouvelle route du littoral conduit par le Conseil Régional de La Réunion. Plus d’une cinquantaine d’anomalies ont été́ constatées au cours de cette campagne qui s’est étalée sur cinq semaines et demie.

Commandé au titre de l’archéologie préventive par les services de l’Etat –Direction des affaires culturelles – Océan Indien (DAC-OI) et DRASSM- le diagnostic consiste en une reconnaissance sur le terrain afin de repérer, déterminer et dater les vestiges archéologiques qui peuvent être présents sur le tracé de l’ouvrage, réalisé par la Région Réunion. Après les sondages terrestres réalisés au début de l’année sur littoral, il s’agit cette fois-ci d’organiser une opération sur l’océan, où se placera la section principale de la nouvelle route. Grâce à une campagne de mesures effectuée l’an dernier à l’aide d’un sonar et d’un magnétomètre, on a pu détecter des anomalies sur les fonds sous-marins, dont 85 ont été́ attestées par le traitement mathématique des données et 77 ont été́ maintenues en vue d’une vérification.

Un rapport de synthèse de cette opération sera ensuite déposé auprès des prescripteurs qui le communiqueront à la Région, maître d’ouvrage du projet.

A la fin de la conférence de presse de ce mardi 31 octobre, Dominique Fournel, Vice-président de la Région en charge de la Nouvelle Route du Littoral, confie qu’il s’agit pour lui "d’une grande satisfaction d’avoir franchi cette étape. Suite aux consultations des entreprises dans les mois à venir, les travaux pourront commencer dès le second semestre 2013."