Le mardi 6 décembre 2011, Jean-Louis Lagourgue et Dominique Fournel, respectivement 1er et 11ème vice-présidents de la région Réunion ont inauguré les bureaux du maître d’ouvrage ...
Ce même jour, la présentation technique du projet a été réalisé en présence de Rémi Cunin, Directeur général délégué d’Egis.
La maîtrise d’œuvre de la nouvelle liaison sécurisée entre Saint-Denis et La Possession a été en outre confié à Egis, un groupe français de conseil et d’ingénierie, leader dans les domaines du transport et de l’aménagement urbain. Pour un meilleur suivi du projet, Egis a mis en place une direction dédiée spécialement au projet, dont on a inauguré les bureaux.
Le plus grand chantier de la Region Reunion
Avec un budget de 1,6 milliard d’euros, le projet de réaménagement de la Nouvelle Route du Littoral fait partie de l’accord de développement économique de l’île, d’aménagement durable du territoire et de création d’emplois locale. A ce titre, trois grands chantiers ont été lancés mais le plus important reste la NRL cofinancé par l’État français, l’Union Européenne et la Région Réunion. Le projet a été lancé en octobre 2010 dans le cadre du protocole Etat-région. Le groupe Egis s’y est engagé pour dix ans pour un contrat s’élevant à 47millions d’euros.
Deux objectifs : sécurité et essor économique
Long de 12km, ce projet prend pied dans la mer. D’où l’importance d’établir un niveau de sécurité maximal pour les usagers et du développement économique de l’Île. A noter que plus de 50 000 véhicules empruntent cet itinéraire chaque jour.
La solution de tracé en mer met deux types de sections sont mis en exergues : les digues et les viaducs. Les digues serviront lorsque les fonds marins sont moins importants quant aux viaducs, ils seront utilisés pour les zones plus éloignées de la falaise. Il est prévu la mise en place de deux digues et d’un viaduc, situé à plus de soixante mètres de la côte pour des raisons de sécurité (risques d’éboulement).
La NRL est sans conteste le plus grand chantier jamais entrepris à La Réunion (1,6 milliard d’euros) assorti d’un délai de réalisation court pour pallier urgemment à une situation dangereuse qui pénalise toute l’île. La complexité des ouvrages à construire en mer (5,3km de viaduc, 6,7km de digue), éloignés de la falaise, et l’ampleur des moyens à mobiliser, tant en expertise que du côté de la main d’œuvre locale, sont autant de défis à relever. La mission de conception et de contrôle des travaux a débuté en septembre 2011, suivant un planning très court pour permettre aux travaux de débuter avant fin 2013.