C’est officiel. Amélie Mauresmo est capitaine de l’équipe de France de Fed Cup. L’espoir des joueuses repose sur elle mais les tâches ne lui seront pas faciles.
Amélie Mauresmo succède à Nicolas Escudé. L’ancienne n°1 mondiale aura pour mission principale de ramener les Blues dans le groupe mondial I. Mais avant tout, elle doit gagner la confiance de l’équipe et en particulier Marion Bartoli, la n°1 française qui conteste depuis 2004 les conditions de préparation de la fédération française du Tennis (FFT).
Les premières étapes de rapprochement sont déjà faites entre les joueuses et la nouvelle capitaine. Elles se sont déjà rencontrées à Wimbledon, à la demande de Mauresmo. Ce n’était qu’après cette rencontre que le fer de lance du tennis féminin français des années 2000 a donné son feu vert de se lancer dans l’aventure. Et voilà, le Bureau Fédéral a validé sa nomination jeudi.
Le plus dur reste à faire. Avant d’affronter l’Allemagne en février, Mauresmo doit trouver un terrain d’entente avec la meilleure joueuse de son équipe, celle qui pourra reconduire rapidement les Blues dans le groupe mondial I, Marion Bartoli. Cette dernière ne veut pas se séparer de son père-entraîneur le temps de créer un esprit d’équipe avec le staff car elle a besoin d’une préparation quotidienne spéciale de deux heures à deux heures trente avec son père puis le reste avec l’équipe.