Les bruits, pas assez ‘tapageurs’, délivrés par les nouveaux moteurs des monoplaces agacent les organisateurs de GP. Bernie Ecclestone, patron de la Formule 1, ne nie pas l’évidence et veut réagir.
Dimanche dernier, les responsables du
Grand Prix d’Australie ont lancé un véritable coup de gueule à Bernie Ecclestone. Ils n’ont pas apprécié les sons délivrés par le moteur V6 turbo hybride, n’ayant plus rien à voir avec ceux des V12, V10 ou même des V8 anciennes générations.
Pour Andrew Westacott, patron de l’épreuve d’ouverture de la saison, les spectateurs et téléspectateurs n’en ont pas eu pour leur argent. Sur les ondes de Fairfax Radio, dans des propos rapportés par sport24.LeFigaro, l’homme a expliqué « Ron Walker (président de l’Australian Grand Prix Corporation) est allé parler à Bernie Ecclestone pour lui dire que les fans sur place n’avaient pas du tout apprécié ».
M.Westacott de continuer, en laissant planer le doute sur une éventuelle action en justice : « Nous payons pour un produit et nous avons donc des contrats en place et nous étudions tout cela très sérieusement car nous estimons que les accords n’ont pas été respectés ».
Chez les pilotes, même son de cloche.
Sebastian Vettel a notamment comparé le bruit de son nouveau moteur avec le son d’un aspirateur.
Ecclestone tire la sonnette d’alarme
Le grand patron de la
F1 est lucide. Bernie Ecclestone estime qu’il est urgent que les différentes parties prenantes de la Formule 1 se réunissent pour trouver une solution afin de rendre les V6 turbo hybrides plus bruyants.
« Un ou deux promoteurs m’ont appelé dans la foulée du Grand Prix et ils ne sont vraiment pas contents », a-t-il confirmé dans des déclarations relayées par Eurosport, et de continuer : « J’ai parlé à Luca di Montezemolo (le président de Ferrari) et Luca m’a dit qu’il n’avait jamais reçu autant de mails de personnes se plaignant et disant que ce n’est plus de la F1 ».
Si les promoteurs refusent de payer autant pour cette nouvelle Formule 1, « alors c’est une source d’inquiétude », reconnait-il, et d’ajouter : « Et comme nous distribuons aux équipes un pourcentage des revenus générés, si nous recevons moins d’argent, les écuries en recevront moins aussi », avant de conclure que ces V6 turbo « vont leur coûter encore plus d’argent ».