L'accident de Jules Bianchi / Capture d'écran : Gfycat.com
La vidéo a été censurée par la FOM mais s’était déjà propagée sur internet. Dans les images, on y voit le choc violent entre la voiture de Jules Bianchi et le tracteur-grue, mais aussi le commissaire de piste agitant un drapeau vert signifiant la reprise de la course.
Jules Bianchi est sorti de la piste dimanche matin lors d’un Grand Prix du Japon chaotique perturbé par la pluie. Il a terminé sa course contre un tracteur-grue venu évacuer la monoplace d’Adrian Sutil sorti quelques minutes plus tôt sur la même portion du tracé de Suzuka.
Le pilote a été gravement blessé et a été opéré dans la journée même à cause d’un traumatisme important au cerveau. Il est actuellement dans un état critique mais stable.
En direct, pendant le Grand Prix, le réalisateur n’a pas voulu montrer les images à cause de la violence du choc. La Fédération internationale a souhaité garder ces images afin de se pencher sur cet accident dramatique.
Pourtant, une vidéo a été brièvement mise en ligne avant que la FOM ne la fasse censurer. Les images avaient déjà circulé sur internet.
Dessus, on y voit un commissaire de piste participant à l’extraction de la Sauber d’Adrian Sutil voir arriver la monoplace de Jules Bianchi à toute vitesse, il a à peine le temps de réagir. La violence du choc soulève même le tracteur grue.
Mais au-delà du choc, un fait fera polémique. Dans le coin de l’écran, le commissaire de piste agite le drapeau vert. Synonyme de reprise de la course et l’autorisation donnée aux pilotes de rouler "à fond". Ce n’est pas ce qui avait été déclaré par la FIA dans un communiqué soulignant que le double drapeau jaune, signalant un grand danger obligeant les pilotes à lever le pied, était en vigueur.
L’explication, selon L’Équipe.fr, depuis le poste en hauteur sur lequel est positionné le commissaire, il estime que la voiture de Sutil n’est plus dans sa zone et agite donc à nouveau le drapeau vert.
Le grave accident de Jules Bianchi a soulevé de nombreuses questions. Notamment la présence d’une grue à l’intérieur des limites du circuit, une pratique qui est monnaie courante dans de nombreux Grand Prix, hormis les tracés en ville ou dangereux comme à Monaco.
Autre polémique, la tenue du Grand Prix du Japon alors qu’un typhon approchait et les conditions météorologiques étaient dantesques ce dimanche. Le départ de la course avait été retardé de 45 minutes à cause d’une pluie trop intense. Peu avant les accidents de Sutil puis de Bianchi, le circuit était à nouveau balayé par des averses. La Sauber est d’ailleurs sortie de la piste à cause d’un aquaplaning.
