La FIFA presse actuellement la fédération espagnole d’éviter toute influence politique. Si l’Espagne persiste, il se pourrait qu’elle soit privée de la Coupe du Monde 2018.
Dans un courrier, la Fédération internationale de football (Fifa) a mis en garde la Fédération espagnole (RFEF) contre toute ingérence politique. D’après l’annonce de la FIFA, si l’Espagne persiste dans cette voie, il est fort possible qu’elle soit suspendue du Mondial 2018.
Cette affaire d’ingérence politique a commencé avec l’implication de l’ex-président espagnol Angel Maria Villar dans un scandale de corruption. Depuis ce jour, la Fédération de la Roja s’est retrouvée empêtrée dans des procédures incoercibles dont le seul enjeu est la présidence.
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A travers un communiqué, la FIFA a confirmé l’envoi récent d’une lettre à la RFEF pour faire part de sa préoccupation par rapport à la situation que traverse la fédération." La fédération internationale de football rappelle que l’administration des affaires de chaque fédération se doit d’être exécutée de manière indépendante", rappelle la FIFA. Cependant, le gouvernement espagnol ainsi que le RFEF ont assuré que la participation de la Roja pour le Mondial 2018 n’était pas compromis. "Je suis absolument convaincu que l’Espagne ira au Mondial en Russie et en plus, qu’elle le gagnera. Ce que m’a dit le ministre (des sports), c’est qu’il n’a reçu aucune communication de la Fifa, simplement une lettre d’un membre de la Fifa demandant une réunion", a déclaré le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy lors d’une conférence de presse après le sommet européen à Bruxelles.
Angel Maria Villar était à la tête de la RFEF pendant 29 ans avant d’être mis en cause dans la création d’un large réseau de corruption au sein du football espagnol. Le Conseil supérieur des sports (CSD) a donc décidé de suspendre Mr Villar pour un an. En remplacement, ils ont choici Juan Luis Larrea. Un des soutiens d’Angel Maria Villar, Luis Rubiales, a lancé une motion de censure contre la présidence de la RFEF. Son objectif était de finalement arriver à la présidence de la fédération espagnole une fois l’examen de cette motion validée le 16 janvier prochain. Cependant, en parallèle, le Conseil d’Etat doit décider d’une requête émise par le Tribunal administratif du sport (TAD) espagnol. L’instance a été saisie par le CSD qui demanderaient de nouvelles élections car ils soupçonnent des irrégularités lors de la réélection de Villar en 2017.
Source : 20 Minutes