Objet d’une plainte du FC Barcelone, Neymar a décidé à son tour de lancer une procédure contre le club catalan afin d’obtenir une prime qu’il avait négociée lors de la prolongation de son contrat.
Le FC Barcelone avait annoncé mardi avoir déposé une plainte contre Neymar. Le club catalan, qui réclame plus de 9 millions d’euros au Brésilien, lui reproche de ne pas avoir respecté son contrat, prolongé l’été dernier jusqu’en juin 2021. Mais Neymar a décidé à son tour d’attaquer son ancien club afin d’obtenir une prime qu’il avait négociée lors de la prolongation de son "bail".
Le conflit se poursuit entre le FC Barcelone, le PSG et Neymar. Cette fois, c’est le concerné lui-même qui a décidé de monter au créneau et de répliquer de la même manière. La star brésilienne a ouvert une procédure judiciaire à l’encontre du Barça. Mercredi, un communiqué a été publié par la société Consultoria NN qui s’occupe des intérêts de la nouvelle coqueluche du Parc des Princes. "Cette action en justice du Barça a été reçue avec surprise, puisque le joueur a rempli pleinement son contrat", rappelle d’abord la société avant de préciser que "la défense de Neymar sera présentée en temps voulu".
En ce qui concerne les primes dues par la signature du contrat en 2016 et non payées par le FC Barcelone, Neymar a déjà ouvert une procédure formelle "afin de récupérer cette somme devant les instances compétentes". Officiellement, Neymar devait toucher cette prime au 31 juillet 2017. Il a en outre rejoint le club parisien le 3 août. La somme est actuellement bloquée chez le notaire, le Barça stipulant qu’il ne devrait la verser que si le joueur allait au terme de son contrat.
Neymar peut compter sur l’Union nationale des footballeurs professionnels. Dans un communiqué, l’UNFP a annoncé son soutien pour l’ailier gauche du Paris Saint-Germain. Le principal syndicat des footballeurs en France s’en prend au FC Barcelone, club "que nous n’avions jamais connu aussi rancunier et mesquin". L’organisation pointe du doigt le comportement du Barça, et pourrait même remettre en cause devant des juges le montant "disproportionné" de la clause de départ. "Laissons le joueur exprimer son talent sur le terrain (...) plutôt que de vouloir l’envoyer devant les tribunaux par vile vengeance", lâche l’UNFP.