Le mois dernier, le prince Ali a estimé que Michel Platini n’était pas "bon pour la FIFA ( Fédération internationale de football)". Il a de nouveau affirmé son désir de ne pas voir le français à la tête de l’organisation.
Le prince Ali réclame plus de transparence et d’ouverture dans un entretien accordé à L’Equipe. A la question de savoir s’il sera candidat à la présidence de la FIFA, il avoue ne faire qu’échanger avec des collègues afin de savoir leur opinion. "La question n’est jamais de savoir qui sera président, mais d’avoir la bonne personne pour faire le travail", a-t-il dit.
Le Jordanien assure avoir un profond respect pour Michel Platini, en tant que joueur mais aussi en tant que président de l’UEFA. Il rappelle aussi que tous deux ont travaillé ensemble par le passé au sein de la FIFA et ont eu des accords et des désaccords. "Il n’y a rien de personnel là-dedans, mais je ne crois pas qu’il soit la bonne personne actuellement pour faire les réformes", soutient-il.
Le prince avance qu’il faut de nouvelles têtes et que Michel Platini fait partie de ce système qui englue la FIFA. Mais il ne veut pas révéler ce qu’il a exactement dit au français. "Quoi qu’il arrive à l’avenir, cela ne doit pas passer par des compromis, il nous faut un débat ouvert et franc", poursuit-il.
Il pense aussi que les responsables présentes dans le passé ne devraient pas rester, et ne peuvent pas participer au processus. "Il faut du sang neuf, de nouvelles idées", lance-t-il avant d’ajouter " : "C’est ce que réclament le monde du foot et les fans de foot du monde entier".
Quant aux réformes mises en routes au sein de la FIFA par Blatter, le prince Ali ne pense pas qu’on puisse les faire en aussi peu de temps. "Attendons de voir comment ça va se dérouler", propose celui qui pense qu’on ne peut avoir une organisation qui gouverne le sport le plus populaire du monde avec la réputation qu’elle a maintenant.