L’UEFA, qui n’a pas changé de philosophie, a voté des amendements au fair-play financier. Le PSG n’est pas éligible.
Assouplissement n’est pas forcément synonyme de desserrement du carcan, note Le Figaro. Le cas du PSG est éloquent. Voté hier à Prague par le comité exécutif de l’UEFA, les aménagements des règles du fair-play financier (FPF) restreignent toujours le club parisien dans la politique d’investissement sur le marché des transferts.
Les modifications du FPF ne peuvent pas s’appliquer aux clubs sous le coup d’une sanction avec l’UEFA. "Les objectifs restent les mêmes, nous évoluons simplement d’une période d’austérité vers une période où nous pouvons offrir davantage de possibilités pour une croissance et un développement durables", a affirmé Michel Platini.
Le PSG avait été sanctionné en mai 2014 pour deux saisons. Il ne pourra pas bénéficier de la marge de manœuvre accrue si l’UEFA juge qu’il n’a pas mis ses comptes en conformité cette saison. Passé comme douze autres clubs cette année sous les fourches du FPF, Monaco ne pourra pas non plus en bénéficier de cette mesure.
Mis en œuvre à partir de 2011, le FPF a permis de réduire le déficit cumulé de 1,7 milliard d’euros à 487 millions d’euros entre 2011 et 2014, soit une baisse de 70 %. Les bénéfices d’exploitation sont passés de -339 millions d’euros à 757 millions et les clubs européens ont augmenté leurs fonds propres de 50% dans la même période.