Nouveau rebondissement dans l’affaire Qatar 2022. Vers la fin de l’année 2014, les Qatariens ont fait l’objet d’une grave accusation sur France Football concernant l’attribution de l’organisation de la coupe du monde de football qui se disputera en 2022 au Qatar. En effet ils sont accusés d’avoir soudoyé des dirigeants africains et la semaine dernière les noms de ces derniers ont été révélés sur une chaîne de télévision allemande dans un documentaire.
Qatar ou pas Qatar ?
Avec un scandale pareil, la dite coupe du monde 2022 au Qatar vient de perdre des points et semble de plus en plus moins crédible. De son côté la Fifa n’a pas encore rendu public le fameux rapport Garcia. La suspicion de "corruption" commence à prendre beaucoup d’ampleur dans cette affaire.
La preuve à 3 noms…
Les noms des 3 dirigeants africains soupçonnés d’avoir reçu des " pots de vin " afin de truquer les votes pour que le Qatar puisse accueillir le mondial en 2022. En effet, un documentaire a été diffusé sur la chaîne de télévision allemande ARD la semaine dernière.
Phaedra Almajid, ancienne membre du comité de candidature de Qatar 2022, a déjà affirmé sur France Football en 2014 que les Qatariens ont corrompu trois dirigeants africains sans dévoiler leurs noms. Cette fois-ci, elle les a révélés dans le dit documentaire. Encore des coups de cloches qui sonnent comme un autre avertissement pour la Fifa.
1,5 millions de dollars…
Phaedra Almajid a donc publiquement révélé les noms suivants : Issa Hayatou (Caméroun), Amos Adamu (Nigéria) et Jacques Anouma (Côte d’Ivoire). Elle a accusé ces trois dirigeants d’avoir perçu une coquette somme de 1,5 millions de dollars chacun. Cet argent constituerait un "encouragement " financier pour leur fédération. Au mois de Décembre de l’année dernière, elle a évoqué la scène des pots de vin qui se serait passée dans un hotel Luanda en Angola. "Une personne indique que les Qataris sont ravis de la présence [d’un] haut dirigeant [du foot africain] et qu’ils souhaitent faire bénéficier sa fédération d’un don d’un million de dollars", raconte-t-elle. Ce monsieur répond, sans même un regard pour le Qatari : "Ah, un million de dollars... Pourquoi pas un million et demi de dollars." Et le Qatari dit qu’il espère pouvoir compter sur son soutien. L’intéressé lui assure que c’est le cas. Et c’est fini." .
Les 3 dirigeants africains incriminés semblent malheureusement être loin d’en avoir terminé avec cette affaire.