Vendredi, la LFP a suivi l’avis de la Fifa interdisant à Hatem Ben Arfa de jouer pour l’instant avec l’OGC Nice. Les azuréens ont fait appel de cette décision auprès du Tribunal Administratif pour entrave au droit du travail.
Pour rappel, c’est un problème juridique qui est à l’origine de tous ces soucis. Hatem Ben Arfa souhaitait revenir en France, après avoir échoué en Angleterre, d’abord à Newcastle ensuite à Hull City. La FIFA a estimé que le français de 27 ans avait déjà joué pour deux clubs cette saison, et c’est le maximum autorisé.
"Hatem va rester à l’OGC Nice, c’est son choix. Mais même s’il voulait faire autrement, la décision de la Ligue l’empêcherait de signer ailleurs", a déploré les azuréens, selon la presse métropolitaine. D’ailleurs, ils ont décidé de faire appel de cette décision auprès du Tribunal Administratif avec comme motif : entrave au droit du travail. Aussi, il existe une possibilité d’appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, d’après la FIFA.
Frédéric Thiriez, le président de la LFP, lui, a essayé de calmer les ardeurs en affirmant qu’il regrette que la Ligue 1 se voit privée du retour "d’un joueur de grand talent" et il a estimé que la décision de la FIFA est "cruelle" pour Ben Arfa. Pour autant, explique-t-il, "cette décision était incontournable pour la Commission juridique de la LFP qui en a tiré les conséquences".
Ainsi, Hatem Ben Arfa voit une nouvelle fois sa carrière subir un accroc. Le jeune homme est brouillé avec la quasi totalité de ses coachs que çà soit en France ou en Angleterre. Sans oublier que le joueur avait été rappelé à l’ordre par l’instance disciplinaire de la Fédération Française de Football après l’Euro 2012 pour un comportement inconvenant avec le coach de l’époque, à savoir Laurent Blanc.