Nouveau rebondissement dans l’affaire Ben Arfa. La Ligue de Football Professionnelle (LFP) a repoussé sa décision et renvoyé la balle à la FIFA.
La LFP ne manque pas d’ironiser sur la situation du joueur.
Hatem Ben Arfa attendait avec impatience la décision de la commission juridique de la LFP concernant l’imbroglio qui freine l’homologation de son contrat avec Nice. Mais celle-ci a décidé ce mardi de ne rien décider. La balle se retrouve désormais dans le camp de la FIFA.
Un rebondissement très probablement synonyme d’impasse pour l’attaquant qui ne peut toujours pas jouer avec Nice. De son côté la LFP, à l’instar du président de la commission juridique, André Soulier, a tenu des propos plutôt ironiques sur le cas de Ben Arfa, plus particulièrement concernant son absence lors de la réunion de mardi. "Je n’ai pas eu le plaisir de le voir, sans doute parce qu’il n’y avait pas de caméras de télévision comme dimanche soir", lance ainsi André Soulier dans un entretien pour L’Equipe.
Le président de la commission juridique a également souligné que malgré la décision de la LFP, Ben Arfa "a les moyens de subvenir à ses besoins pendant cette période de ’chômage’". Selon lui, même si la réponse de la FIFA est négative, "il n’a plus qu’à attendre quelques mois" avant de confier que "très franchement, il a un contrat (avec Nice)". "Je voudrais que tous les chômeurs de France aient un contrat en poche", ironise-t-il.
Des propos qui n’ont bien évidemment pas plu à l’avocat de l’international français, Jean-Javques Bertrand. Ce dernier a dénoncé que de tels propos ironiques sont surprenants. Il a rappelé que "les principes de droit valent pour tout le monde, que l’on soit riche ou pauvre". Le président niçois, Jean-Pierre Rivère espère de son côté que le bon sens l’emportera.