Levée de la garde à vue des dirigeants et ex-dirigeants de l’OM

LINFO.RE – créé le 20.11.2014 à 10h42 – mis à jour le 11.03.2016 à 14h17 - La rédaction

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Après Pape Diouf et Jean-Claude Dassier, les anciens patrons phocéens, ce sont Vincent Labrune, l’actuel président marseillais, et Philippe Perez, son directeur général, qui ont été libérés.

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Sur son site internet, l’Olympique de Marseille a précisé dans un communiqué : "aucune charge n’a été retenue à leur encontre". Peu avant la remise en liberté de Labrune et Perez mercredi soir, deux ex-présidents phocéens, Pape Diouf (2005-2009) et Jean-Claude Dassier (2009-2011), avaient également été relâchés.

Alors que Pape Diouf avait été interpellé à Marseille, Jean-Claude Dassier, quant à lui, a été entendu à Nanterre (Hauts-de-Seine). Après leur garde à vue, les deux hommes d’affaires n’ont pas été présentés au juge d’instruction chargé de l’enquête. Comme le précise toutefois la presse francilienne, le juge peut les convoquer à une date ultérieure. Et RMC Sport indique que Pape Diouf va tenir une conférence de presse ce jeudi 20 novembre à Marseille dans l’après-midi.

En somme, une quinzaine d’individus (membres ou anciens membres de l’encadrement de l’OM ou intermédiaires et agents de joueurs, agents administratifs, avocat) avaient été interpellés en marge d’une instruction judiciaire ouverte en 2011. Ils ont tous été remis en liberté.

Aussi, l’ex-directeur sportif du club, José Anigo, désormais recruteur en Afrique et installé au Maroc, "doit aussi être entendu", expliquaient mardi des sources proches du dossier, rapporte Le Parisien. "Son audition n’était pas envisagée" à ce stade par la justice, expliquait l’avocat d’Anigo, qui se tient "à la disposition de la justice".

Les enquêteurs de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), saisis sur commission rogatoire d’un juge d’instruction marseillais, soupçonnent le versement de commissions et de rétrocommissions qui implique "des membres du milieu", lors de transferts importants.

Une information judiciaire avait été ouverte pour "extorsion de fonds, blanchiment et association de malfaiteurs" au mois d’octobre 2011. Le transfert d’André-Pierre Gignac, de Toulouse à l’Olympique de Marseille en 2010, intéresse notamment les enquêteurs. Idem pour celui de Morgan Amalfitano de Lorient à l’OM en 2011, et de Souleymane Diawara de Bordeaux chez les phocéens en 2009.