Le PSG a un souci au-delà du seul profit financier, selon son PDG Nasser al-Khelaifi. Ce propos est sorti d’une interview qu’il a accordé à AFP.
Les thèmes saillants de cette interview sont le Mercato, le Fair-Play financier et les bruits sur le départ d’Adrien Rabiot.
Sur le Mercato, Nasser al-Khelaifi a dit : ‘’Je pense que l’effectif est très bien comme ça. On n’avait pas besoin d’autres joueurs. Le fair-play financier a été un peu difficile pour nous mais ça ne nous a pas bloqué. Pour Di Maria, j’ai discuté avec le Real Madrid et Florentino Perez mais on n’est pas tombé d’accord sur le prix et on a donc arrêté les discussions. (…) On n’est pas là pour faire du business avec le PSG. Quand on achète un joueur c’est parce qu’on croit en ses qualités. Lavezzi, Pastore, Cavani, on croit en eux. On a eu des offres très importantes mais j’ai dit non. La stabilité est importante.’’
’’Il est injuste. Ça bloque les nouveaux investisseurs. Ça protège les grands clubs, ça oblige les petits clubs à rester des petits clubs. Si on empêche les investisseurs de venir dans le foot, ils iront dans la F1 ou ailleurs. Ce n’est pas bon pour le foot. On est prêt à travailler avec ce règlement mais j’espère que l’UEFA va le changer l’année prochaine.’’, a-t-il par ailleurs lancé quant au Fair–Play financier
Alors que des rumeurs circulent quant à l’éventuel départ d’Adrien Rabiot, le PDG du PSG a affirmé sans faire de détour : ‘’J’adore ce joueur et je veux le garder mais il veut partir. Le club a beaucoup investi sur lui, il sort de notre centre de formation. On ne veut pas le perdre comme ça. S’il veut partir, on veut trouver un accord avec le club acheteur. Il s’est entraîné pendant deux ans avec Zlatan, Thiago Motta, tous nos grands joueurs. Il a beaucoup progressé grâce à ça. Je ne veux pas qu’Adrien oublie ça. Pour moi c’est le nouveau visage du PSG. On veut le garder mais si lui ne croit pas au projet. On va essayer de se voir dans les 15 jours qui viennent. J’espère que ce n’est pas fini. (…) Moi je veux garder tous les jeunes. C’est pour ça qu’on a prêté Areola.’’