Lens, promu sportivement en L1 au mois de mai dernier, a été finalement interdit de monter par la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion (DNCG) pour des raisons de garanties financières jugées insuffisantes.
La commission d’appel de la DNCG a confirmé mardi en fin d’après-midi l’interdiction d’accession en Ligue 1 prononcée à l’encontre de Lens par le gendarme financier au mois de juin. Mardi matin, le président Gervais Martel a été reçu au siège de la FFF pour défendre le dossier lensois. L’homme s’était même montré confiant mais la fédération n’a pas donné raison au club.
"Malgré les garanties données à hauteur de dix-huit millions d’euros par la Banque d’Azerbaïdjan, la DNCG d’appel a réclamé les dix millions d’euros cash tel qu’il était demandé lors de la première audition. Ces fonds n’étant pas encore arrivés sur nos comptes, la Commission d’appel de la DNCG a confirmé la décision de la première instance", explique le RCL dans un communiqué.
Mais les nordistes ne veulent pas rester bras croisés et pensent faire appel auprès du Comité National Olympique et Sportif Français ou CNOSF. "Comme prévu par les règlements, le RC Lens fera appel auprès du CNOSF qui devrait recevoir le club dans les prochains jours", indique-t-on.
Cette dite ‘sanction’ devrait entraîner la démission immédiate d’Antoine Kombouaré. En effet, ce dernier avait refusé d’entraînement la formation tant qu’elle ne reste pas officiellement en Ligue 1. L’ancien coach du Paris Saint-Germain avait également affirmé qu’il quitterait son poste en cas de relégation administrative en Ligue 2. Comme le commente Le Parisien, "reste maintenant à savoir s’il mettra ses menaces à exécution".