" Si quelqu’un avait dit ça avant le match, je n’y aurais pas cru ", a lâché le milieu allemand Toni Kroos, surpris lui-même par la victoire écrasante que s’est offerte son équipe mardi soir, au grand dam de la Seleçao.
Le monde entier a été témoin hier soir de l’affront historique essuyé par la Seleçao. Depuis 1938, aucune équipe n’a jamais pris autant de buts lors d’une Coupe du monde, se doit de rappeler Eurosport. Auteur de 7 corrections mardi soir, l’Allemagne reste autant surpris par son exploit face à une sélection qui aurait pu le faire trembler, notamment en cas de présence sur terrain de Neymar et Thiago Silva.
Face à la presse, l’homme du match, Toni Kroos confie : " Si quelqu’un avait dit ça avant le match, je n’y aurais pas cru ". " On a du mal à y croire. On a fait un match incroyable ", poursuit-il. Invité à analyser cette large victoire, le milieu allemand peine à trouver les mots qu’il faut. Tellement, tout allait si vite. " On a vite vu que les Brésiliens n’étaient pas au mieux. Et puis on a marqué un but après un autre... ", finit-il par s’exclamer, sur des propos recueillis par 20 Minutes.
Joachim Löw, le sélectionneur allemand, quant à lui, a compris que la réorganisation que son homologue brésilien Luiz Felipe Scolari a du mettre en place face à l’absence de ses deux plus grands joueurs, explique en partie la défaite de la Seleçao. " Après 2-0, on s’est rendu compte qu’ils étaient un peu perdus, qu’ils n’avaient pas leur organisation. On a réalisé qu’ils étaient en train de craquer ", analyse-t-il.
Joachim Löw compatit au malheur du pays hôte qui a vu son rêve se briser en une soirée. " Je peux imaginer ce que c’est. Je me souviens de 2006. C’était une énorme déception pour le pays. La défaite va être difficile à digérer pour le Brésil ", reconnaît l’allemand.
Sur BeIN Sport, le gardien brésilien Julio Cesar, ne trouve plus les mots. Son équipe a encaissé 7 buts, les plus amères pour l’histoire du football brésilien. Suffisamment pour qu’il se sente coupable. En bon perdant, il s’excuse." Nous devons nous excuser. J’ai failli comme mes coéquipiers. Je suis désolé. Il va falloir relever la tête. Merci aux Brésiliens ", déclare-t-il après le cataclysme. Une défaite qui reste " très difficile à expliquer ", concède-t-il.
Lui de reconnaître toutefois que " l’Allemagne a développé un grand jeu. Ils étaient beaucoup plus forts que nous ".