Lors de leur arrivée au Brésil, les joueurs de Didier Deschamps ont attiré bon nombres de badauds et de journalistes, mais les tricolores ont voulu rester très discrets.
Les tricolores ont débarqué lundi soir à Ribeirao Preto, leur camp de base brésilien pour la Coupe du Monde, dans l’état de Sao Paulo. Ils sont arrivés sur le tarmac de l’aéroport Dr Leite Lopes à 20h20 locales (mardi 03h20 heure réunionnaise).
La mégapole pauliste de Ribeirao Preto est une ville de quelque 650.000 habitants. Selon metronews, "il n’y a que des Brésiliens ici", assuraient même plusieurs habitants. Mais, arrivés au petit aéroport de Ribeirao Preto, une dizaine de français, étudiants en école de commerce, résidant dans la ville depuis un an dans le cadre d’un échange les attendaient.
Les français sur place arboraient des drapeaux tricolores, et même un avec une écharpe du PSG. Ils étaient là pour accueillir les Bleus, à l’instar d’une cinquantaine de brésiliens, de tous âges et de tous sexes, dont un affublé de la tunique de Franck Ribéry et, "plus surprenant, un autre exhibant une veste de survêtement... de l’Argentine", ce qui a valu au pauvre homme les huées des personnes qui étaient autour de lui.
Karim Benzema et ses co-équipiers ont évité de s’attarder sur place. Ils ont filé par une sortie dérobée, engendrant une impressionnante cohue devant l’aéroport. "On a ainsi vu tous ces Brésiliens courir, claquettes aux pied, bloquant la circulation tout en hurlant pour tenter d’apercevoir le bus, certains allant jusqu’à faire résonner une corne de brume dans leur foulée", rapporte toujours le média francilien, tandis que "des journalistes, pris dans ces aller-retour sans queue ni tête ont même cassé leurs caméras".
L’équipe de France a ensuite rejoint l’hôtel JP, un établissement cinq étoiles qui se situe en bord d’autoroute à l’écart de la ville.