Le stage de préparation des tricolores en marge de la Coupe du monde de football au Brésil, prévue du 12 juin au 13 juillet prochain, a commencé à Clairefontaine.
L’équipe de France est réunie à Clairefontaine depuis hier lundi 19 mai, mais elle est encore incomplète. En premier lieu, les footballeurs vont subir une série d’examens physiques, et ensuite ils devraient entrer dans une phase de récupération, avec un entraînement régulier et léger.
Après les tests et séances individuelles, les bleus vont commencer le travail collectif. "Petit à petit, les Bleus vont prendre leurs marques et peaufiner leurs automatismes", selon RTL, avant la première rencontre de préparation qui se déroulera au Stade de France face à la Norvège le 27 Mai.
Ensuite, les réservistes vont quitter le stage avant que les 23 ne démarrent un petit tour de France. Dès le 31 mai, les hommes de DD vont s’envoler à Nice pour faire face au Paraguay (1er juin). Après un petit retour à Clairefontaine, l’équipe de France de football ira à Lille dès le 7 juin pour y effectuer une mise au vert, préalable au 3ème et dernier match de préparation contre les jamaïcains (8 juin). Le lendemain, les bleus prendront le départ pour le Brésil …
Au menu, une fois au Brésil : un premier match contre le Honduras de (15 juin). Ensuite, la France affrontera la Suisse (20 juin). La phase de poule s’achèvera avec une confrontation contre l’Equateur (25 juin).
Si les hommes de Deschamps se qualifient à la première place, ils défieront le deuxième du groupe F (Argentine, Nigéria, Bosnie, Iran). S’ils arrivent en deuxième place, ils vont faire face au premier de ce même groupe.
" Quand on est footballeur professionnel, il n’y a rien de plus beau"
En 1998, Didier Deschamps et l’équipe de France gagnaient alors la Coupe du Monde en battant le Brésil 3-0. Interrogé par le journal Le Monde, le sélectionneur national est revenu sur ce sacre. Il avoue notamment que l’image qu’il a gardé de cette victoire c’est … "quand je soulève la Coupe …." "Quand on est footballeur professionnel, il n’y a rien de plus beau. C’est l’apothéose. Brandir le trophée, c’est le privilège du capitaine. J’ai été le premier, alors j’ai pris le temps de savourer", poursuit-il dans sa lancée.
Depuis ce Mondial en France, les Bleus n’ont plus gagné leur premier match de Coupe du monde. Est-ce une malédiction ? "Ce n’est pas une malédiction", répond le principal intéressé en expliquant par la suite : "Ce n’est pas un match décisif non plus, mais, dans une poule à quatre, gagner le premier match, ça laisse un peu de marge de manœuvre pour la deuxième ou la troisième rencontre pour réaliser notre objectif qui est de sortir du groupe".