Un ouvrier qui travaillait sur le chantier du stade de Cuiaba, l’Arena Pantanal, un des quatre encore inachevés sur les douze qui doivent recevoir les matches du Mondial, s’est tué par électrocution.
C’est le huitième décès d’un travailleur en marge de la construction des stades de la Coupe du monde de football qui débute le 12 juin prochain. Mohamed Ali Maciel Afonso, 32 ans, a trouvé la mort en se faisant électrocuter à l’Arena Pantanal.
"Il a reçu une décharge électrique alors qu’il procédait à une installation", a déclaré à la presse française un porte-parole du Secrétariat à la Coupe du monde de l’Etat du Mato Grosso dans lequel se trouve Cuiaba. La victime travaillait pour l’entreprise Etel. "Les travaux dans l’Arena Pantanal n’ont pas été interrompus", a précisé la même source.
Le décès d’un ouvrier au stade de Sao Paulo fin mars avait impliqué la suspension temporaire des travaux dans cette enceinte qui doit accueillir le match d’ouverture de l’évènement. A part les stades de Cuiaba et de Sao Paulo, deux autres enceintes sont encore inachevées, à savoir, celles de Curitiba et de Porto Alegre.
D’après les autorités locales, l’inauguration officielle de l’Arena Pantanal était pourtant prévue pour le 14 mai. Le stade doit accueillir quatre rencontres du premier tour de la Coupe du monde :
- Chili/Australie - groupe B - le 13 juin,
- Russie/Corée du Sud - groupe H - le 17 juin,
- Nigeria/Bosnie-Herzégovine - groupe F - le 21 juin,
- Japon/Colombie - groupe C - le 24 juin.
"Nous reportons tout au lendemain, au dernier moment"
Aussi incroyable que cela puisse l’être, un responsable des travaux dans un des stades brésiliens du Mondial estime que la FIFA a fait une grosse erreur en choisissant le Brésil comme pays hôte de la Coupe du monde. "Moi à sa place (la FIFA), j’en aurais (des regrets). Il s’agit d’une culture différente. Nous, ici, nous reportons tout au lendemain, au dernier moment", a-t-il lâché dans des propos rapportés par 20 Minutes.