Le site internet américain très redouté TMZ a publié un enregistrement audio dans lequel Donald Sterling, propriétaire des L.A. Clippers, tient des propos racistes qui ont choqué l’Amérique.
Même si Donald Sterling a une petite-amie métisse, d’origine afro-américaine et hispanique, et possède une équipe composée en majorité de joueurs noirs, il serait raciste. TMZ a mis la main sur un enregistrement dans lequel le riche homme d’affaires de 80 ans tient des propos choquants lors d’une discussion avec sa copine.
La jeune femme aurait posté une photo d’elle aux côtés de l’ancienne star des Lakers, Magic Johnson, sur Instagram. Donald Sterling estime que ce n’est pas bien de "s’afficher" avec des individus appartenant aux "minorités" ethniques en public.
"Ça m’ennuie beaucoup que tu veuilles afficher le fait que tu fraies avec des noirs. Tu es obligée de le faire ?", interroge en premier lieu Donald Sterling, rapporte sport24 - Lefigaro. "Tu es lié à des noirs", poursuit-il quelques instants après lui avoir rappelé ses origines métisses … "Je ne suis pas toi, et tu n’es pas moi. Tu es sensée être une délicieuse femme blanche ou une délicieuse femme hispanique".
Donald Sterling continue son cruel discours : "Je veux que tu les aime, mais en privé. Toute ta vie, tous les jours tu peux être avec eux. (…) Tu peux coucher avec eux, tu peux les inviter, tu peux faire ce que tu veux". Et "Tout ce que je te demande, c’est de ne pas en faire la publicité. Et de ne pas les amener à mes matches". Ces propos ont bien évidemment choqué tout le corps de la NBA. Désormais, l’homme est persona non-grata aux matches de sa propre équipe.
Barack Obama a aussi réagi, lors d’une visite en Malaisie. "Je ne pense pas que je doive interpréter ces déclarations devant vous. Elles parlent d’elles-mêmes", a-t-il déclaré selon lesoir.be. Le président américain de s’indigner : "Lorsque des personnes ignorantes se vantent de leur ignorance, il n’y a pas grand-chose à faire sinon de les laisser parler", évoquant des propos "incroyablement offensants" et "racistes".