Le mercredi 21 avril, les organisateurs des Jeux olympiques de Tokyo ont signalé un premier cas de la Covid-19 pendant le relais de la flamme olympique au Japon. D’ailleurs, le virus connaît une recrudescence dans ce pays.
Les organisateurs ont précisé que la personne infectée est un homme d’une trentaine d’années, ayant participé au relais sur l’île de Shikoku. Toutefois, ils n’ont pas révélé ni son identité ni son rôle dans le relais. Selon les médias français comme Eurosport, ils travaillent avec les autorités médicales pour "prendre les précautions nécessaires pour organiser un relais de la flamme en toute sécurité", sachant que les Jeux, reportés d’un an, doivent commencer le 23 juillet.
Au Japon, le relais de la flamme olympique a été interdit d’accès sur la voie publique dans certaines zones. La ville de Kyoto étant la dernière à avoir exprimé des réticences.
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Le journal Asahi a, de son côté, indiqué que Kyoto pourrait proposer l’organisation du relais à l’intérieur du château de Nijo qui est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. La semaine dernière par exemple, la flamme a été portée sur un parcours fermé dans un parc de la ville d’Osaka. Les villes d’Okinawa et Matsuyama ont aussi annulé le relais.
Les organisateurs martèlent que le relais, impliquant quelque 10 000 coureurs traversant les 47 départements du Japon, peut être organisé en toute sécurité en marge des restrictions sanitaires. Le relais a commencé le 25 mars à Fukushima, les spectateurs n’ayant pas pu assister à la cérémonie de départ.
Actuellement, le Japon vit une nouvelle vague d’infections et un nouvel état d’urgence pourrait bientôt être annoncé dans certains départements.
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