Thierry Grimaud, vice-président du Comité régional olympique et sportif de La Réunion, explique qu’il y a toujours des tensions entre les pays en vue de l’organisation des prochains Jeux des îles.
Thierry Grimaud, vice-président du Comité régional olympique et sportif de La Réunion, revient sur l’annonce faite en avril dernier du possible retrait de la délégation réunionnaise aux prochains Jeux des îles à Maurice.
"On a obtenu le résultat qu’il fallait avoir. Les couacs ont été politiques. Le CIJ a dit qu’il faut avancer les choses. Nous avons proposé des modifications de la charte pour cela."
"Nous avons fait des propositions pour que les jeux soient des fêtes. Nous avons proposé un slogan unique, des fêtes pendant les 4 ans qui mènent aux jeux, que la cérémonie soit un moment de fête avec des artistes de toute la zone."
"On a dit qu’il y avait une règle discriminatoire : pour La Réunion et Mayotte, il y avait des règlements différents, soit être né ou restrictions de licence, nous disons d’appliquer cela à tout le monde. Un Réunionnais qui est en métropole ne peut pas participer. Mais un Mauricien qui n’a jamais mis les pieds à Maurice peut participer aux Jeux. On dit qu’il y a quelque chose qui ne va pas. On a posé ce changement comme condition."
"Le CIJ, on ne peut plus continuer comme cela. On a proposé une commission avec des juristes qui tranchera de toutes ces questions. On sait que lorsqu’il y a un souci avec La Réunion ou Mayotte, on aura des votes négatifs."
"Il y a un autre problème. Madagascar et Les Comores n’ont pas réglé leurs dettes. Madagascar a réglé 80% mais Les Comores n’ont pas réglé et disent qu’on leur doit 150 000 euros."
"Des jeux sans La Réunion, c’est envisageable. Nous travaillons sur des jeux alternatifs. Si d’ici le 31 décembre, on n’aura pas La Réunion aux Jeux des îles. La Réunion qui était à l’origine de ces jeux, ne sera pas présente."
"Entre sportifs, ça se passe très bien. La coopération sportive continue entre les pays. Les compétitions et les rencontres continuent. Mais au moment des Jeux des îles, il y a une pression politique. Il faut qu’on la casse pour que ce soit la fête de la jeunesse."
"On s’est dit qu’il faut un cadre pour que nos athlètes puissent être dans des compétitions de haut niveau."