Le CROS (Comité régional olympique sportif) de La Réunion annonce ce mercredi qu’il ne souhaite plus prendre part aux Jeux des Îles de l’océan Indien. Les membres de l’organisation ne se sont pas mis d’accord sur la charte des jeux.
Le CROS (Comité régional olympique sportif) de La Réunion s’exprime ce mercredi sur les prochains Jeux des Îles de l’océan Indien en 2019 à Maurice.
La 10e édition pourrait être la première dans l’histoire de cette compétition à se dérouler sans une délégation venue de La Réunion.
Le comité réunionnais déplore des désaccords avec les autres membres du Conseil permanent international des Jeux des îles de l’océan Indien.
Le CROS Réunion serait notamment mécontent au sujet de la problématique des Kréopolitains : les autres membres du CIJ (Conseil international des Jeux) ne souhaiteraient pas que les athlètes réunionnais licenciés en métropole participent aux Jeux des Îles de l’océan Indien.
"Lorsqu’on a des athlètes qui viennent de l’extérieur, c’est un problème. On cherche des solutions, ça ne va pas dire qu’on va en trouver aujourd’hui, mais on en cherche", avait déclaré Antonio Gopal, président du CIJ, au micro de Télé Plus, lors d’une réunion du comité le mois dernier.
La situation ne se serait pas arrangée depuis.
Thierry Grimaud, vice-président du CROS Réunion, s’explique
Lors des Jeux des Îles en 2015 à La Réunion, la compétition de volleyball n’avait pas pu être menée à son terme. Myriam Kloster avait été exclue car elle n’avait pas 5 ans de licence sportive à La Réunion. L’annonce était tombée peu avant la demi-finale.
Le CROS Réunion a officialisé cette annonce ce mercredi. D’autres raisons - en plus de la situation des Kréopolitains - expliqueraient le mécontentement des Réunionnais.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports à Maurice, Stéphan Toussaint, interrogé par nos confrères explique : "Nous avons encore du temps, on pourra discuter et trouver une solution. Le plus important est la camaraderie et la fraternité entre les îles de l’océan Indien."
Lorsqu’une journaliste lui demande si la fête ne sera pas la même sans La Réunion, il déclare : "On fera la fête quand même ! Mais je suis sûr qu’on trouvera une solution."