Après cette décision du CIO (Comité international olympique), il revient donc aux fédérations internationales de trancher sur la participation des athlètes russes aux Olympiques.
Dans un communiqué relayé par Europe 1, le CIO a déclaré que "Les sportifs russes des 28 sports olympiques doivent assumer les conséquences de la responsabilité collective (de leur pays) et la présomption d’innocence ne peut leur être appliquée". Il stipule que "tout athlète doit pouvoir prouver que la responsabilité collective ne doit pas être appliquée dans son cas.". Les fédérations internationales doivent ainsi étudier un à un le cas de chacun des sportifs russes, au regard de critères très stricts. Des critères stricts ont été établis.
La décision du CIO publiée ce dimanche après-midi ne fait pas l’unanimité. Elena Isinbayeva, détentrice du record mondial de saut à la perche se réjouit de cette décision. "Ne pas autoriser la délégation russe aux JO de Rio aurait été une énorme erreur, et le CIO a réalisé son ampleur. C’eut été un scandale mondial dans le monde du sport, dont le CIO n’a pas besoin ", a-t-elle réagi.
De son côté, le président de la Fédération française d’athlétisme et vice-président du Comité national olympique et sportif, Bernard Amsalem, regrette cette décision du comité. "Le CIO avait là l’occasion d’être ferme, de donner un vrai signal. Parce qu’aujourd’hui, le dopage gangrène tous les sports. Et finalement, il s’en remet aux fédérations internationales. C’est un manque de responsabilité. Je ne comprends pas. Il faudrait peut-être plus de courage. Je crois que c’est ce qui a manqué au CIO aujourd’hui. C’est dramatique pour le sport, pour l’image du sport, pour l’image des Jeux olympiques. Je ne comprends pas ce qu’il faut faire de plus ! On ne peut rien faire de plus ! Le rapport McLaren était excellent, l’enquête a été longue et donnait un certain nombre de preuves du dopage organisé", a-t-il déploré. Ses propos ont été relayés par Sport 24 Le Figaro.
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