A l’issue du rapport McLaren sur le dopage en Russie, la commission exécutive du Comité international olympique a décidé de ne pas donner une réponse concrète mais va étudier "toutes les options légales" …
En début de semaine, le rapport McLaren a accusé les laboratoires antidopage de Moscou et Sotchi d’avoir protégé des sportifs russes dopés, en marge d’un "système de dopage d’Etat sécurisé, et dirigé, contrôlé et supervisé" par le ministère des Sports russe, "avec l’aide active du FSB (Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie) et des services secrets russes".
Ce rapport, rédigé par le juriste canadien Richard McLaren, avait été commandé au mois de mai par l’Agence mondiale antidopage (AMA) après que l’ex directeur du laboratoire russe antidopage Grigori Rodtchenkov ait évoqué un système de dopage organisé pendant les Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi 2014. L’enquête a notamment démontré que pendant les Jeux, des échantillons stockés dans le laboratoire Moscovite ont été échangés.
Après une réunion d’urgence de la commission exécutive du Comité international olympique, ce dernier a informé qu’il rendra sa décision plus tard mais qu’il allait explorer "toutes les options légales" entre une exclusion collective de la délégation russe "et le droit à la justice individuelle" des athlètes russes.
Le CIO a ensuite avoué qu’il va prendre en considération l’avis du Tribunal arbitral du Sport (TAS) sur l’appel des 60 sportifs russes à propos de la suspension de la Fédération russe d’athlétisme. "Le CIO demande à l’AMA de prolonger le mandat de l’expert indépendant, Richard McLaren, afin qu’il puisse communiquer les noms des athlètes russes impliqués dans ce que le rapport nomme ’Disappearing Positive Methodology’", a indiqué l’institution dans un communiqué.