Un français et un australien pratiquant le base-jump, ont trouvé la mort dimanche, l’un en Isère et l’autre en Haute-Savoie.
Le français, un homme âgé de 55 ans originaire du Var, s’était élancé du Mont Granier, dans le massif de la Chartreuse. Il est décédé dimanche en fin de matinée après avoir percuté une barre rocheuse située à 200 mètres en dessous de son point de saut, à 1500 mètres d’altitude. Comme le rapporte les médias métropolitains, il était pourtant décrit comme étant "très expérimenté" par les secours. Malheureusement, le défunt aurait ouvert trop tard sa voile. "Il a réussi à passer une première barre rocheuse 40 mètres plus bas, mais pas la seconde", ont indiqué les secouristes.
Par ailleurs, c’est dans la Haute-Savoie qu’un jeune australien de 33 ans a trouvé la mort, un peu plus tôt que le français, après une erreur de pilotage "dans un couloir très technique" du massif des Aiguilles Rouges à proximité de Chamonix. "L’accident s’est produit quelques minutes après qu’il se fut lancé de la plateforme autorisée de wingsuit du sommet du Brévent, à 2 600 mètres d’altitude", indique la presse française, et selon les secours, le base-jumper est décédé sur le coup. Son corps a été retrouvé "plusieurs centaines de mètres plus bas dans une partie forestière située en contrebas du site, dans le massif".
Le base jump, ou saut extrême, est une discipline faisant partie du parachutisme. Il consiste à sauter depuis des objets fixes et non pas des aéronefs. ‘Base’ est un acronyme des termes anglais pour quatre catégories de points fixes : Buildings, Antennas, Spans, Earth. A savoir : saut en parachute à partir d’immeubles, d’antennes, de ponts ou encore de falaises. Ce sont 4 américains : Carl Boenish, son épouse Jean Boenish, Phil Smith, et Phil Mayfield qui ont inventé ce terme.