La campagne de vaccination avance très rapidement aux Seychelles. Les autorités de l’archipel prévoient d’administrer la deuxième dose le 7 février.
Aux Seychelles, l’administration du vaccin contre le coronavirus bat son plein. Lors d’une conférence de presse, jeudi 28 janvier, le directeur général de l’Agence des soins de santé, Danny Louange, a annoncé que la seconde dose du vaccin sera injectée dès le 7 février.
Comme le rapporte Seychelles News Agency, cette deuxième étape sera plus facile à réaliser, car il y aura moins de processus à suivre. Effectivement, un formulaire de consentement a dû être signé lors de l’injection de la première dose et les gens devaient être informés sur le vaccin. "Pour la deuxième dose, ils passeront moins de temps dans un centre donc nous pourrions vacciner plus de personnes pendant la même période", a expliqué le Dr Louange.
Le dernier bilan de la campagne aux Seychelles, a révélé que plus de 25 000 personnes ont été vaccinées au 27 janvier. Cette proportion représente 27% de la population totale. Pour obtenir l’immunité collective, le pays espère vacciner 70 000 personnes. Jusqu’ici, 37% de cet objectif ont été atteints : 21 507 doses de Sinopharm et environ 4 000 doses de Covishield ont été administrées.
"A ce jour, nous avons presque fini d’injecter la première dose à environ 23 000 personnes, un chiffre proche de l’objectif fixé à 25 000 premières doses de Sinopharm", a révélé le directeur.
Danny Louange a également indiqué qu’avec son équipe, il espère terminer l’administration des premières doses de Covishield avant le 7 février. D’après lui, ils arrivent à vacciner 2 000 personnes par jour dans 4 centres dédiés à ce vaccin. "A partir de samedi, tous nos centres commenceront à administrer Covishield", a-t-il informé en disant que le taux de participation est vraiment élevé pour ce vaccin, et il est facile d’atteindre l’objectif.
Pour vacciner 70% de la population, les Seychelles ont encore besoin de 40 000 doses de vaccin supplémentaires.
Les autorités sont en train de négocier afin d’obtenir ce lot nécessaire. "Nous faisons de notre mieux pour l’obtenir d’ici la fin de la semaine prochaine ou celle d’après", a renchéri le Dr Louange.
Il a également expliqué que la stratégie était de vacciner les travailleurs de la santé, ceux de première ligne ainsi que les employés des secteurs essentiels. Maintenant, les personnes de plus de 60 ans recevront leurs doses avant celles qui sont atteintes de maladies chroniques âgées de moins de 60 ans. "Le reste sera utilisé pour vacciner le grand public", a expliqué ce responsable.
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