L’atelier régional de l’Ouest de l’océan Indien sur la pêche ou Initiative pour la Transparence des Pêches (FiTI) s’est déroulé aux Seychelles. L’occasion de revoir les stratégies pour accroitre la responsabilité et la pratique de pêche durable.
Fin juin, sur l’île de Mahé, les pratiques de pêche responsable dans la zone Océan Indien ont fait l’objet d’une rencontre. Durant deux jours, les représentants de l’industrie de la pêche, de la société civile, des gouvernements et des administrations des pêches des Seychelles, de Maurice, des Comores, de Madagascar, de Tanzanie, du Kenya et du Mozambique se sont retrouvés ont discuté de la Fisheries Transparency Initiative (Initiative pour la transparence des pêches – FiTI). Il s’agit d’une initiative internationale de lutte contre la pêche illégale.
L’atelier général avait pour but de mieux faire connaître les administrations des pêches et de sensibiliser aux enjeux de la transparence dans ce secteur. C’était également l’occasion de mieux faire comprendre la façon dont la FiTI sert les intérêts des communautés affectées et de tous les concernés. "Dans le cadre de l’initiative, les informations relatives à la pêche devraient être facilement accessibles au public. Cela peut se faire par la publication des politiques de pêche, et autres informations, sur notre site Web ou dans les médias", a déclaré Nirmal Jivan Shah, président de l’Autorité de pêche des Seychelles.
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Autre objectif de cet atelier : susciter l’intérêt des pays-membres de la Commission de l’océan Indien COI et ceux de l’Afrique de l’Est pour qu’ils participent à la FiTI et adhérent au standard FiTI. L’accord comporte 12 exigences de transparence, parmi lesquelles : la publication de tous les accords de pêche conclus avec des parties étrangères, la publication de rapports nationaux sur l’état des stocks de poissons et un registre public des législations nationales en matière de pêche, de réglementation et de documents de politique officielle dans le secteur.
L’atelier a été organisé par le Centre africain des ressources naturelles (CARN) du Groupe de la banque africaine de développement (BAD), le Gouvernement des Seychelles, la Commission de l’Océan Indien (COI) et le Secrétariat international de la FiTI.