Sur cinq années, l’archipel des Seychelles va tenter de reprendre en main le développement de l’agriculture sur ses terres. L’objectif est d’assurer la sécurité alimentaire à long terme.
De 2012 à 2013, le domaine agricole a été négligé dans l’île de Seychelles. Son taux de participation à l’économie générale de l’archipel est très faible. Un paradoxe énorme sachant que les seychellois recherchent à tout prix la sécurité alimentaire et surtout à long terme. Abritant 90 000 âmes, l’île importe plus la nourriture qu’ils n’en produit, à raison de 72% des aliments importés.
La déclaration de Maputo en 2003 a été signée par les Seychelles afin de permettre une évolution agricole au détriment des nombreuses arrivées touristiques, des besoins locaux ainsi que des exigences d’exportations. Dans cette déclaration, la réduction de la pauvreté ainsi que la famine sont les principales batailles. L’archipel des Seychelles s’y appliquera à travers un plan de développement rural dont les efforts seront surtout axés sur l’agriculture.
Pour cette partie, le budget réservé pour l’agriculture se verra augmenté de 10%. L’idée est d’améliorer le rendement global à 6%. "Il y a eu beaucoup de formation et d’assistance technique fournie au cours de ces dix dernières années dans les pays qui ont signé la déclaration afin qu’ils soient mieux équipés à participer au développement de l’agriculture et préparer leurs propres plans d’investissement", a annoncé Michael Nalletamby, le Président du Comité de mise en œuvre du développement de l’agriculture aux Seychelles. Ce dernier a fourni ses détails au cours d’une interview avec la Seychellesnewsagency. Il a d’ailleurs ajouté, " Le programme doit être fondé sur des preuves propres à chaque pays, à travers des consultations et des dialogues engagés avec les principaux intervenants, comme les agriculteurs, les représentants des secteurs privés, etc."
Les organismes concernés attendront donc la mise en place et le démarrage du projet d’ici 2015. Les Seychelles soumettront prochainement leurs stratégies aux experts internationaux afin de faire perdurer les investissements sur ce qu’on considère comme projet à long terme.