Le texte "Il faut sauver le 101e département !" a été lancé mardi matin par la journaliste mahoraise Estelle Youssouffa. Son objectif est de faire passer un message à Paris et aux élus de Mayotte.
Plus de 4 000 signataires, plus précisément 4 264 ont été recueillies en 24 heures. La pétition a été lancée mardi matin par la journaliste Estelle Youssouffa et adressée au président de la République. La requête est avant tout destinée à "dénoncer les tractations opaques" en cours avec l’Union des Comores en vue d’une Communauté d’archipel. "Il faut sauver le 101e département !", tel est l’intitulé du texte publié sur la plateforme change.org. Cette journaliste mahoraise et consultante en affaires internationales dénonce également des "marchandages". Une critique qui a été suivie d’une mise en garde selon laquelle ils n’accepteront jamais une coopération avec les Comores. Un État qu’elle qualifie de corrompu et qui veut réduire les Mahorais en esclaves.
Le but de cette pétition est de faire passer un message public à Paris et auprès des élus mahorais sur la volonté populaire. La population mahoraise souhaite en effet que les négociations qui se passent en coulisse entre l’Union des Comores et la France se terminent. "Il faut mettre un terme absolument tout de suite à ces tractations. Ce n’est pas possible que ce projet continue à cheminer", a clamé Estelle Youssouffa sur le récit de mayottehebdo.com. Selon toujours la journaliste, les Comores se servent de la misère et la forte natalité de ses citoyens pour exercer un odieux chantage sur la France et conquérir Mayotte par le nombre. L’archipel veut également extorquer plus d’aide financière tout en exigeant désormais 650 euros par tête pour leur retour, a-t-elle poursuivi.
D’après Estelle Youssouffa, cette mobilisation n’est qu’un début. Une manifestation s’en suivra le 10 mai à Mamoudzou. La journaliste espère que les Mahorais seront nombreux à répondre à l’appel. Cette consultante en affaires internationales a le soutien du collectif et l’intersyndicale à l’origine du mouvement social contre l’insécurité. "Ce qu’on veut, c’est que ce projet [de Communauté d’archipel] soit tué dans l’œuf par la volonté populaire", a-t-elle insisté.
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