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Cette année, l’enveloppe allouée à Mayotte dans le cadre de la dotation politique de la ville (DPV) est de 831 250 euros. Elle est de 561 660 euros pour la Guadeloupe et 3 millions d’euros pour La Réunion.
Dzaoudzi, Pamandzi, Koungou et Mamoudzou vont bénéficier en 2018 de la DPV. Ces quatre communes mahoraises éligibles pour cette année abritent des quartiers qui font l’objet de programme national de rénovation urbaine. Ces aides sont destinées tous les ans aux communes de métropole et d’outre-mer en situation défavorisée. Le préfet répartit ensuite l’enveloppe allouée par département en fonction des projets présentés par les collectivités. La somme allouée pour Mayotte est de 831 250 euros. La Guadeloupe percevra 561 660 euros et La Réunion sera dotée de 3 millions d’euros.
Afin de bénéficier de la dotation politique de la ville (DPV), les communes éligibles doivent réunir trois conditions. Elles doivent avant avoir été éligibles à la dotation de solidarité urbaine (DSU) l’an passé. Les communes de plus de 10 000 habitants sont contraintes de présenter une proportion de population en quartiers prioritaires de la politique de la ville au moins égale à 19 % de la population de la commune. Enfin, elles doivent figurer dans le périmètre d’intervention de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). La liste des communes éligibles à ces aides ainsi que le montant de l’enveloppe départementale sont notifiés par les ministres de l’Intérieur et de la Cohésion des territoires.
Elles seront 177 communes éligibles cette année, dont 160 en métropole et 17 en outre-mer. La DPV peut servir de financement des opérations de création, de diffusion et de développement culturels. Elle "peut être également utilisée pour mener des travaux immédiatement réalisables, et non commencés avant la signature de la convention d’attribution de subventions de la DPV 2018, dans les bâtiments scolaires les plus dégradés des quartiers prioritaires", détaille le Journal de Mayotte dans ses colonnes de ce mardi. En ce qui concerne la démarche, les préfets sont chargés d’identifier en particulier les projets sur la réhabilitation des bâtiments scolaires.
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