Une délégation mahoraise s’est rendue à Bruxelles la semaine dernière pour défendre sa position avant le vote de la réforme de la politique commune des pêches sur l’échelle européen.
Mayotte, qui est actuellement en passe d’accéder au statut de RUP, a son droit de parole auprès des instances européennes. Et pour cause, une forte délégation composée du président de la Chambre d’ Agriculture de la Pêche et de l’Aquaculture de Mayotte Dani Salim et de son directeur Jacques Domalin, du président du Parc Naturel Marin Maoulida Soula et de Pierre Bobet, un membre du Conseil Général, s’est rendue au siège de l’Union Européenne à Bruxelles la semaine dernière pour participer au Comité des RUP (régions ultra périphériques).
Les représentants des pêcheurs mahorais ont saisi l’occasion pour défendre leur position avant l’adoption de la réforme de la politique commune des pêches au niveau européen.
Les discussions ont porté essentiellement sur trois sujets d’une importance capitale pour Mayotte, à savoir, la protection de la zone exclusive de 100 nautiques, la modernisation de la flottille de pêche mahoraise et le rôle du parc naturel Marin et des aires marines protégées.
Comme à Madère, aux Açores et Canaries, la mise en place de la zone exclusive de 100 Nautiques a été étendue à Mayotte, il s’agit d’une grande victoire pour les pêcheurs mahorais. Cependant, seuls les navires immatriculés sur le 101e département seront autorisés à y pêcher.
En ce qui concerne la modernisation de la flotte, de nouvelles mesures sont prévues, et pour les aires marines protégées, des plans pluriannuels seront établis pour faire face aux enjeux liés à l’écosystème. Enfin, un changement est prévu concernant la compatibilité auprès du réseau Natura 2000. Pour rappel, la rupéisation de Mayotte devrait être effective à partir du 1er janvier 2014.
Sources : Mayotte.orange.fr, Agence de presse de l’Océan indien