« Mayotte, une destination idéale pour la famille ». C’est une formule qui peut faire recette, selon une dizaine d’agences de voyage suisses et belges, qui viennent d’effectuer un éductour sur l’île au Lagon.
Après avoir exploré le lagon, essayé différentes activités de plongée et sillonné l’intérieur des terres, dont le jardin botanique de Coconi, les tour-opérateurs helvétiques et belges ont trouvé une formule qui peut marcher sur l’île au Lagon, c’est-à-dire ‘le tourisme familial’.
« Mayotte, une destination idéale pour la famille », titre le quotidien local Malango Actualité. « Nous avons nagé avec des raies manta et nous nous sommes promenés dans la mangrove en zodiac ! Nous ne nous attendions pas à quelque chose d’aussi beau », confie l’un des professionnels de voyage. Autant dire que l’attrait touristique de l’île au Lagon promet de faire recette, dorénavant.
Un autre voyagiste affirme même avoir déjà vendu 160 nuitées pour 2013, « soit une soixantaine de voyageurs environ. En dehors de la plongée, certains viennent en voyage de noce, mais c’est aussi une destination idéale pour la famille, entre tortues, makis et baobabs ».
Dans certains hôtels, un manquement en matière d’infrastructures est même perçu comme un atout, « (…) nos clients apprécient le dépaysement que procure l’absence de télévision ou d’internet », assure un participant de cet éductour.
Dans le cadre de la promotion du tourisme familial, les agences de voyages ont évoqué quelques pistes à exploiter, dont, « Davantage d’excursions pédestres et de location de VTT dans le sud, et des chambres au moins à la hauteur des bungalows de standing supérieur du Jardin Maorais. Et des petits bistrots sympas au long de la route ! ». Et au niveau du transport aérien, « il n’y a pas assez de vols, un direct depuis Genève serait un plus ! ».
Pour ce qui est de la destination Mayotte proprement dite, ainsi que ses aléas tels que les problèmes d’insalubrité et de délinquance, « là encore nous prévenons, quoique nous n’avons pas ressenti de dangers particuliers lors de nos déplacements. Quant à la saleté, nous sommes obligés de signaler les carcasses de voitures, en rajoutant ‘c’est l’Afrique !’ ».