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L’environnement figurait parmi les sujets discutés lors de la séance plénière du conseil départemental de Mayotte, mardi 28 février. La commission Aménagement et développement durable a lancé le Schéma départemental des espaces naturels sensibles (SDENS).
Les conseillers départementaux de Mayotte se mettent au vert en lançant le Schéma départemental des espaces des espaces naturels sensibles (SDENS), mardi 28 février, lors de la séance plénière. Il s’agit d’un cadre qui permet de financer des actions annuelles, rappelle le site mayotte.orange.fr. Dans le domaine de l’environnement, la priorité est donnée à la préservation des sites présentant une menace de dégradation imminente.
La protection des espaces naturels est rendue urgente et indispensable par la "cohabitation difficile entre les intérêts publics et usages privés", a fait remarquer Abdou Dahalani, président du Conseil économique, social et environnemental (CESEM) de Mayotte. Il a mis en avant deux pratiques particulières néfastes à l’environnement : la lessive en rivière et la culture sur brulis.
Raïssa Andhum, 3e vice-présidente du conseil département de Mayotte en charge l’Aménagement et du développement durable, a proposé la reconduction de la taxe d’aménagement au taux de 1%, payable lors du dépôt d’un permis de construire. "Il s’agit d’un outil qui permet de financer des actions de protection des espaces naturels fragiles", a-t-elle expliqué.
En fonction du niveau de vulnérabilité espaces naturels, des conventions seront passées avec les propriétaires publics ou privés. Cette initiative constitue un début d’anticipation et de prise en compte de la protection du patrimoine naturel de Mayotte, d’après des membres du conseil départemental.
Par ailleurs, le CESEM estime que la lutte contre le phénomène de squat dans les espaces sensibles constitue aussi un des enjeux du schéma départemental de protection de l’environnement à Mayotte. Le département envisage également de passer à 70% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030, alors que le niveau n’est que de 5,6% actuellement.
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