La présidente du FN a foulé le sol mahorais ce mercredi. Pour son premier jour dans le département, Marine Le Pen a axé son discours sur la lutte contre l’immigration et l’insécurité.
Incontournable pour les présidentielles, Mayotte est privilégiée par les candidats à l’instar de Marine Le Pen. La présidente du parti d’extrême droite a débarqué dans le département ce mercredi après son séjour à La Réunion. Alors que le 101e département français fait face à une forte pression migratoire venue de l’archipel des Comores, la population venue accueillir Marine Le Pen a surtout brandi des messages allant dans ce sens.
Ainsi, des dizaines de femmes réunies sur la place centrale de Mtsahara ont tendu des banderoles sur lesquelles ont pouvait lire : "Bienvenue Mme Marine Le Pen, Mayotte a besoin de vous" ou encore "Non à l’immigration clandestine, et vous avez la solution". D’autres bannières ont proclamé que "Mayotte ne peut pas accueillir toute la misère du monde, plus de 60 % d’immigrés sur un territoire, c’est du jamais-vue".
Soiderdine Madi, président de la fédération mahoraise du Front national, fonde tout son espoir en Marine Le Pen, notamment face aux clandestins qui envahissent les écoles, les hôpitaux ou encore les emplois. La présidente du FN a de son côté appelé à "entrer en résistance". Elle a indiqué qu’il est pourtant "simple et facile" de stopper "ce drame". "On va dans l’espace et on n’est pas capable d’arrêter des bateaux de clandestins ?", ironise la candidate à la présidentielle de 2017 sur le récit du Point. Marine Le Pen a rappelé son programme face au problème des clandestins entre autres la suppression des aides sociales qui leur sont accordées. "Nous ne leur donnerons rien, ni argent, ni subvention, ni aide sociale, ni papiers", a-t-elle précisé.
Lire aussi : le programme de Marine Le Pen à Mayotte
Marine Le Pen, arrivée à Mayotte, a également fait la promesse de régler "le problème de l’insécurité". Une situation qui, selon elle, résulte de "l’immigration clandestine". En conséquence, les investisseurs, hôteliers et compagnies aériennes n’arrivent pas à s’établir sérieusement dans le département. Rappelons que pour la présidentielle de 2017, la dirigeante frontiste avait obtenu 2,77 % des voix.