Mayotte avait déjà accueilli le Congrès de l’Association des communes et collectivités d’outre-mer (ACCD’OM) en 2001. Cet événement avait eu lieu "au moment où la loi prévoyait le transfert des compétences au conseil général", a rappelé le préfet Frédéric Veau au cours de son intervention d’inauguration du 25e Congrès à Mamoudzou.
Un programme méticuleux de quatre jours est prévu pour les 200 congressistes, représentant les 60 collectivités ultramarines présentes à Mayotte adhérente à l’ACCD’OM. Les collectivités de Polynésie, de Guyane, de La Réunion et bien d’autres encore s’étaient retrouvées dans la matinée du lundi 17 octobre dans l’hémicycle Younoussa Bamana afin d’écouter les discours d’ouverture. Une délégation des Comores est venue en qualité d’observateur.
Dans son discours d’introduction, Hanima Ibrahima (Roukia Lahadji), présidente de l’ACCD’OM et maire de Chirongui a spécifié "l’outre-mer, palette de richesses". Ce point "ramène toujours à la prise en compte des spécificités des outre-mer. Elles ne menacent pas l’unité nationale, elles la renforcent au contraire", a-t-elle fait valoir sur le Journal de Mayotte. Le sujet du 25e congrès se porte surtout sur la loi "NOTRe" proposant une Nouvelle Organisation territoriale de la République. En confiant de nouvelles compétences aux régions, elle modifie leur découpage. En matière de nouvelle gouvernance, elle impose la mise en place des Intercommunalités par exemple, qui défraient la chronique au nord et au sud à Mayotte.
Source : Journal de Mayotte
Voir plus d’actualités à Mayotte
En savoir plus sur l’outre-mer
Voir la suite de l’article sur le Journal de Mayotte