Dans sa tribune, l’ancien président du Conseil général de Mayotte et actuel conseiller départemental de Pamandzi Daniel Zaïdani s’exprime après les violences intervenues au lycée de Chirongui.
Daniel Zaïdani a été particulièrement choqué par le déferlement de violence qui s’est produit ce vendredi 23 septembre 2016, au Lycée de Chirongui. Il a surtout insisté sur les traumatismes physiques et psychologiques vécus par les adolescents et adolescentes. "À ce titre, je tiens à apporter tout mon soutien aux familles des victimes. Les personnes responsables de ces actes de violence doivent être sévèrement punies, quels que soient leurs âges", a-t-il écrit dans sa tribune.
À titre de solution pour faire face à une radicalisation de la violence dans le milieu scolaire, Daniel Zaïdani estime que le vice-rectorat de Mayotte doit revoir à la baisse le nombre d’élèves à scolariser par établissement. Selon lui, un lycée général abritant 1200 élèves comme celui de Chirongui, c’est trop. "Ce type de configuration sans vidéo surveillance aux abords des entrées démontre d’une part un déficit significatif d’établissement du secondaire sur Mayotte entraînant automatiquement des difficultés à suivre et à protéger correctement nos enfants", a-t-il expliqué sur le récit du Journal de Mayotte.
Le conseiller départemental de Pamandzi suggère alors une prise en charge à travers les transports scolaires de près de 20000 élèves par jour. Dans cette perspective, il propose la mise en place des cartes magnétiques ainsi que le renfort des médiateurs dans les autocars. Par ailleurs, à l’instar des autres DOM, Daniel Zaïdani recommande la présence quotidienne d’agents de sécurité aux alentours des lycées mahorais. Ce dispositif serait perçu par les parents d’élèves comme des mesures préventives positives pour la sûreté des élèves, a-t-il déclaré.
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