Son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco est bloquée par de nombreux paramètres pour ne citer que l’érosion et le manque de tri des déchets.
Le lagon de Mayotte représente un véritable hotspot de la biodiversité mondiale, mais de nombreux défis attendent encore les Mahorais.
Des défis à relever
Alors que Mayotte veut inscrire son lagon au patrimoine mondial de l’UNESCO, le département doit encore faire face à de nombreux défis à savoir la pression démographique, le manque de tri des déchets, mais aussi l’érosion et donc l’évasement. À Kaweni, par exemple, le quartier le plus peuplé de la ville de Mamoudzou et également le plus défavorisé, il n’y a aucun suivi de la gestion des eaux et des déchets, rapporte RFI. Pourtant, une terre paradisiaque existe à quelques dizaines de kilomètres au sud de la capitale.
Un manque de stations d’épuration
Parmi les autres dégâts constatés figure le manque de connaissance du lagon des habitants. Par ailleurs, les rivières, le lagon et entre les deux la mangrove ou l’entre mer et terre servant de filtre naturel pour la pollution sont également concernés par la pollution. Pour le moment, Mayotte ne dispose que deux stations d’épuration, alors qu’il en faudrait 5, pour un coût estimé à 900 millions d’euros. Enfin, le phénomène d’urbanisation et la déforestation entraînent les glissements de terrain et l’envasement du lagon.
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