Des centaines de manifestants ont répondu à l’appel des syndicats ce mercredi, à Mayotte. Le mouvement a repris après sa suspension à cause de l’état d’urgence décrété après les attentats du 13 novembre.
La préfecture annonce 320 grévistes tandis que les organisations syndicales parlent de 700 manifestants mercredi, à Mamoudzou pour réclamer l’égalité réelle à Mayotte.
Une réponse à l’appel des syndicats
L’Intersyndicale FSU, FO, CGT, Solidaire, SNUipp, CFDT, SAEM, FAN ont appelé à la reprise du mouvement à Mayotte après qu’il a été suspendu suite à l’état d’urgence décrété après les attentats de Paris en novembre 2015. Munis de banderoles et de drapeaux des syndicats, les manifestants, fonctionnaires des services de l’État, agents du secteur privé, retraités et de nombreuses familles ont parcouru les rues de Mamoudzou en direction de la préfecture. Alors que le préfet n’était pas sur place, les représentants syndicaux ont refusé de discuter avec le secrétaire général.
Aucune réponse satisfaisante
L’intersyndicale a déclaré n’avoir eu aucune réponse satisfaisante, depuis des mois, alors que de nombreux contacts avec les autorités locales et les chargés de mission venus de Paris ont été établis. "Nous constatons malheureusement que, depuis ces 5 dernières années, on nous demande d’attendre quand il s’agit d’appliquer des droits pour les Mahorais", a déploré Port Saïd Sansifoudine du snuipp. De son côté, Salim Naouda, secrétaire général de la CGT à Mayotte a ajouté : "quand il s’agit de nous imposer des devoirs, l’État n’y va pas de manière progressive".
Les principales revendications
Comme rapporté par la1ere.francetvinfo.fr, les revendications pour une égalité réelle à Mayotte reposent sur les points suivants :
Suivez toutes les actualités à Mayotte.