L’intersyndicale de Mayotte réclame l’égalité. La Commission consultative du travail (CCT) s’est réunie mercredi.
La réunion de la Commission consultative du travail était exigée par l’intersyndicale de Mayotte depuis des semaines, rappelle le site agencepresse-oi.com. Des parlementaires et des représentants d’organismes syndicaux salariaux et patronaux étaient présents.
Les revendications se sont multipliées, allant de l’indexation des salaires à l’application du code du travail de droit commun, en passant par l’attractivité aux retraites. Les personnalités présentent à cette réunion de la Commission consultative du travail de Mayotte ont également évoqué les aides aux entreprises au chômage, l’insécurité et la vie chère.
Mais la réunion a pris une autre tournure. Après l’ouverture par le préfet, et une heure de discussions, les représentants de Force ouvrière, de la CGTma et la CFDT ont quitté la salle. C’était lors de la présentation d’un document concernant le planning de mise en place du code du travail jusqu’en 2018.
Les syndicats ont estimé qu’aucune négociation ne pouvait être entamée avant que le préalable des licenciements des délégués syndicaux de la Colas ne soit réglé. L’intersyndicale de Mayotte annonce désormais que la grève générale qui réunira les travailleurs du public et du privé débutera le 3 novembre prochain.
Pour les syndicats, il est hors de question de faire marche arrière, mais ils promettent que le mouvement ne prendra pas la forme des manifestations de 2011 et que "les blocages, actions et autres opérations seront toutes tournées en direction de l’État" jugé "seul responsable de cette situation sociale critique" à Mayotte.