Le hors-série du mensuel Eco austral "Top 500 de l’océan Indien" vient de paraître et pointe la baisse de dynamisme des acteurs économiques mahorais.
L’édition 2015 du hors-série de l’Eco Austral, Top 500 de l’Océan Indien, apporte une nouvelle photographie du tissu économique régional, à travers une analyse des derniers chiffres des entreprises de La Réunion, Maurice, Madagascar et Mayotte. Cette analyse démontre la bonne résistance des entreprises dans un contexte difficile, même si d’importantes disparités existent selon les secteurs d’activité et les îles.
Le Top 500 indique que 161 entreprises à Maurice réalisent un chiffre d’affaires de 1,94 millions d’euros et plus, 206 entreprises à La Réunion, 123 à Madagascar et 10 à Mayotte. A savoir, Sodifram détrône Total Mayotte qui apparaissait en tête l’année dernière. Elle s’affiche à la 51ème position. D’ailleurs, le mensuel révèle "une situation critique à Mayotte où le tissu d’entreprises privées reste très mince". Plusieurs entreprises doivent notamment subir des rattrapages sociaux rapides, par rapport à la France métropolitaine, sur le niveau des salaires, sans que la productivité ne suive, note Eco Austral.
Cette année, le trio de tête est toujours détenu par Vindémia (filiale du groupe français de grande distribution Casino), du Groupe Bernard Hayot (multinationale d’origine antillaise) et du groupe mauricien GML. Ce classement a surtout mis en relief l’évolution d’une "économie réunionnaise vers une domination par des entreprises appartenant à des multinationales ou à des groupes français", souligne l’Eco Austral.
Enfin, le Top 500 s’est surtout enrichi de l’arrivée d’entreprises malgaches. Le pétrole et les mines forment les deux grands secteurs économiques de la Grande île et ce sont d’ailleurs les mines qui ont tiré la croissance de 2,6% enregistrée en 2013 et de 3,7% annoncée pour 2014. Le pétrolier Jovenna est la première entreprise de Madagascar à apparaître dans le tableau, à la 7e place.