Le Contrat local de santé a été élargi à Mayotte. Désormais, Mtsamboro réalisera des projets visant à améliorer l’hygiène et la santé de sa population.
La gestion de l’hygiène et de la santé se décentralise à Mayotte. Après Mamoudzou l’année dernière, Mtsamboro a signé récemment, son Contrat local de santé (CLS). Ce contrat vise à réduire les inégalités territoriales et sociales de santé dans le domaine de la promotion de la santé, la prévention, les politiques de soins et l’accompagnement médico-social, rapporte le Journal de Mayotte.
Pour le cas de Mtsamboro, trois axes prioritaires ont été identifiés : la santé environnementale, la santé des jeunes et la santé des personnes âgées. L’accomplissement de ces axes prioritaires sera réalisé à travers un programme d’actions visant à accompagner les communes en matière d’hygiène et de santé. Le CLS prévoit ainsi de solliciter les services communaux sur la veille sanitaire ou encore d’établir un volet formation dans les domaines d’hygiène et de salubrité.
D’une manière générale, le CLS prévoit des projets visant à favoriser l’égalité de l’accès des populations qui en sont les plus éloignées à la prévention et à la santé. A ce titre, une mobilisation des professionnels et des acteurs institutionnels du secteur autour d’un programme d’actions partagées sera déployée jusqu’en 2016.
Autres objectifs en vue : l’amélioration de la couverture vaccinale des enfants, ainsi que l’accès à la prévention aux soins par le projet de création d’un centre communal d’action sociale. Par ailleurs, les communes doivent aussi lutter contre l’insalubrité des eaux.
Les signataires du Contrat dont la commune de M’tsamboro, l’Agence de Santé Océan Indien, la Préfecture et les services de l’Etat, et le Département, s’engagent dès maintenant à mobiliser les moyens financiers, humains et matériels nécessaires. L’Agence Régionale de Santé invite en outre les autres partenaires, non-signataires, à contribuer au projet. L’agence cite notamment : la caisse de sécurité sociale de Mayotte, l’établissement des allocations familiales, le Centre hospitalier de Mayotte, les réseaux REPEMA, REDECA, DIABYLANG, l’instance régionale d’éducation et de promotion de la santé, les associations de soutien aux personnes en situation de précarité.