Le syndicat SNUipp revient à la charge avec les rythmes scolaires une semaine avant la rentrée scolaire mahoraise. Les représentants seront reçus à Paris pour la semaine prochaine.
Le syndicat du premier degré SNUipp-FSU a poursuivi son opposition à la réforme des rythmes scolaires mises en place à Mayotte. Dans la foulée, il a également dénoncé la tenue du Conseil de l’Education Nationale par le vice recteur de Mayotte, le préfet et le président du Conseil général. Il a argué le fait que le "quorum n’était pas réuni."
D’après son représentant, son secrétaire Rivomalala Rakotondravelo, l’application des réformes était remise en question " Notre syndicat regrette que la Vice Rectrice n’ait pas respecté sa parole concernant la non-coexistence des rythmes scolaires avec des rotations dans une même école ainsi que leur non application dans les écoles qui sont en rotation à 100%", a-t-il mentionné. En effet si des rotations scolaires sont mises en œuvre, il s’agira alors de découper la journée en quatre tranches horaires. Les journées ainsi découpées impliqueraient un casse tête autant chez les enseignants que chez les parents.
S’ajoutent à ce problème, le manque de normes dans les écoles avec les défauts de matériels d’enseignements ou encore l’absence de cantines scolaires. En outre, ils ne peuvent pas non plus encadrer les pauses méridiennes ainsi que les activités périscolaires sévèrement critiquées par les parents d’élèves par manque de personnel. C’est donc avec cette liste d’inconvénients que le syndicat va se rendre la semaine prochaine au ministère de l’Education nationale et au ministère des Outre-mer pour demander une adaptation de la loi Hamon à Mayotte.