La Grande île a accueilli récemment un cours international sur le paludisme ayant réuni 11 pays d’Afrique et au cours duquel il a été indiqué qu’un vaccin anti-paludéen est déjà testé au Burkina Faso.
« Nous sommes loin des objectifs du millénaire pour le développement sur le paludisme », reconnaît le professeur Milijaona, chef de service de l’unité de recherche sur le paludisme à l’Institut Pasteur de Madagascar. Toutefois, poursuit-il, « des recherches sont organisées pour combattre ce fléau, par exemple, notre noyau en France, fait actuellement des recherches sur le vaccin contre le paludisme. Ceci a déjà fait l’objet d’un test au Burkina Faso ».
Une telle avancée est attendue par de nombreux pays du globe où le paludisme continue de faire des ravages chaque année. Selon les dernières estimations de l’OMS, près de 3,3 milliards d’individus, soit la moitié de la population mondiale, sont toujours exposés au risque de cette maladie.
Rien que pour l’année 2010, 216 millions de cas de paludisme ont été recensés dans le monde, dont 80% en Afrique subsaharienne. De surcroît, environ 660 000 personnes ayant contracté cette maladie n’ont pas survécu.
Outre le Burkina Faso, Madagascar, Togo, Sénégal, Cameroun, Tchad ou encore la Guinée, affichent toujours des indicateurs inquiétants et doivent renforcer leur plan de lutte afin de vaincre ce fléau. C’est justement dans cette optique qu’un cours international a été organisé dans la Grande île du 11 mars au 19 avril. Il a vu la participation de 11 pays d’Afrique selon Express de Madagascar.