La liste des travailleuses malgaches victimes au Liban continue de s’allonger. Lundi dernier, une troisième jeune femme a trouvé la mort à l’hôpital HJRA suite à une maladie contractée au Liban.
Un proche de la défunte, Michel Randrianirina, a raconté que la femme âgée de 25 ans et originaire d’Ambositra, n’a vécu que des malheurs durant son séjour au Liban pour ne parler que des huit mois sans salaire. Il n’a pas manqué de faire remarquer la non prise de responsabilité des patrons libanais et des agences de placement à Madagascar.
Devant le drame, la famille de la victime compte porter l’affaire en justice avec le soutien du ministère de la Population et les travailleurs sociaux. Face à la situation, le syndicat des professionnels diplômés en travail social (SPDTS) offre leur aide à ces victimes du Liban ainsi qu’à leur famille.
Il les accompagne psychologiquement et les oriente vers des services de prise en charge médicale ou d’un soutien juridique avec l’association chrétienne contre la torture (Acat).