Vendredi matin aux alentours de 9 heures, le corps d’une jeune femme de 25 ans sectionné en deux parties, a été retrouvé sur une route nationale reliant Taolagnaro et Vangaindrano dans le Sud-Est de la Grande-Ile. Alertés, les gendarmes ont estimé la date de la mort à cinq jours. En retournant le cadavre, ils ont découvert que la jeune victime avait été mutilée. Le trafic d’organes pourrait être le mobile de cet odieux crime.
L’Express de Madagascar relate ce samedi un faits-divers particulièrement atroce. Hier matin, aux alentours de 9 heures, plusieurs habitants de la commune d’Ampadroasoro ont trouvé le cadavre d’une jeune femme, enterré aux abords de la Route Nationale entre Taolagnaro et Vangaindrano.
Des chiens attirés par l’odeur du corps en phase de décomposition, ont aiguillés les riverains à l’endroit où la dépouille avait été enfouie. Le corps de la jeune femme avait été découpé en deux parties au niveau du tronc, toutes deux placées dans des sacs en nylon et mises en terre.
Avertis de cette horrible découverte, les gendarmes sont rapidement intervenus sur place. Selon leurs premières observations, le décès de la jeune femme remontait à cinq jours, soit lundi dernier. En examinant la partie inférieure du corps de la victime, les gendarmes ont constaté qu’une ablation des organes intimes de la jeune femme avait été préalablement pratiquée. C’est ce qui a mis les enquêteurs sur la piste du trafic d’organes, qui serait vraisemblablement le mobile de ce meurtre abominable.
Les bourreaux auraient tué la victime dans un autre endroit avant de se débarrasser du reste du corps sur cet axe routier. Une enquête a été ouverte pour essayer de faire la lumière et retrouver les auteurs de ce meurtre.
Identifier la victime sera la première mission des enquêteurs. Les cheveux courts et un tatouage situé sur sa hanche sont les seuls indices dont ils disposent pour mettre un nom sur ce corps mutilé. Aucune famille n’a fait de réclamation aux autorités. De plus, la victime n’était pas originaire du coin et son corps est méconnaissable, ce qui complique encore le travail des gendarmes.