Une situation politique délétère marquée par les reports successifs des élections présidentielles et législatives a semé un vent d’incertitudes dans le milieu des affaires à Madagascar en 2013.
2013, dernière année du régime de transition à Madagascar a été marquée par des reports à répétition des
élections présidentielles et
législatives, ayant pénalisé lourdement le monde des affaires dans le pays.
Et pour cause, l’institut national de la Statistique malgache (Instat) fait état d’un net repli des créations d’entreprises, tous secteurs d’activités confondus. Selon les derniers chiffres officiels délivrés à la presse locale, seulement 13.118 entreprises, dont majoritairement de petites structures, ont été créées en 2013 contre 22.019 en 2012, 21.431 en 2011 et 977 en 2010, soit un an après l’éclatement de la crise politique qui a sévi pendant cinq ans dans le pays.
Selon les économistes, le nombre de petites entreprises a explosé durant les premières années du régime de transition en raison de la hausse du
taux de chômage et la montée en puissance des institutions de microfinance ou microcrédit. Autre cause avancée, à la suite des fermetures massives des entreprises, dont des industries textiles, de nombreux sans-emploi se mettaient à leur compte pour survivre.
Mais en 2013, l’incertitude liée à la tenue des scrutins présidentiels et législatifs a découragé certains investisseurs à s’engager économiquement sur la Grande île, rapporte le site Indian Ocean Times.