Le bilan s’est alourdi à trois morts après une intoxication massive à la viande de requin survenue en début de semaine à Fénérive-Est, Madagascar.
Le nombre de morts intoxiqués a triplé, indique L’Express de Madagascar, en référence à une intoxication alimentaire massive due à la consommation de la viande de requin, survenue lundi à Fénérive-Est.
Le bilan s’est alourdi à trois morts ce mercredi 13 novembre, après le décès d’un enfant de quatre ans et d’un homme d’une cinquantaine d’années sur leur lit d’hôpital.
Au départ, 106 personnes ont été hospitalisées, parmi lesquelles figurait la première victime, qui était un homme de 45 ans, décédé lundi, le jour même de son hospitalisation. L’Express de Madagascar rappelle que ce « pêcheur (…) qui a capturé le poisson (un requin) de 120 kilogrammes à l’origine de ce drame a été le premier à succomber ».
A l’heure actuelle, 27 personnes sont toujours placées en observation, dont entre autres le père de l’enfant décédé, précise le quotidien, soulignant que le père de famille, qui se trouve dans un état critique et se bat contre la mort, « ne sait pas encore que (son enfant) n’a pas survécu ».
En revanche, environ 74 patients ont déjà pu rentrer chez eux après avoir reçu les soins nécessaires. Selon le groupement de la gendarmerie de la région Analanjirofo, le village d’Ampasibe Manampatrana, théâtre de ce drame s’est vidé de ses habitants, lundi, au lendemain de l’intoxication. Et pour cause, « ils pensaient qu’une épidémie était en train d’y sévir », donc, ils ont levé le camp, par crainte d’être contaminés, relate L’Express de Madagascar.
Mardi, les autorités locales se sont rendues sur place pour expliquer qu’il s’agissait d’une intoxication alimentaire, et par conséquent, il n’y a aucun risque de contamination. C’est ainsi que les villageois ont regagné progressivement leurs foyers.
De son côté, « le district de Fénérive-Est a sorti un arrêté interdisant la pêche, la vente et la consommation des poissons pélagiques tels que le requin, la sardine, le thon… », qui sont hautement toxiques pour l’homme dans cette partie de la Grande île, à chaque saison chaude, rapporte L’Express de Madagascar.