Face à l’épidémie de coronavirus, le président de la République malgache fait de son mieux pour trouver des solutions afin d’alléger l’impact de la crise sur le plan social et économique.
Afin de mieux contrôler l’évolution du coronavirus à Madagascar, le président Andry Rajoelina a décrété, le 21 mars, l’"Etat d’urgence sanitaire"pour une durée de 15 jours. Après avoir annoncé le plan d’urgence sociale pour aider les personnes directement touchées par les mesures de confinement, le chef de l’Etat a annoncé, mercredi, des mesures économiques. Lors de son intervention sur la chaîne locale TVM, Andry Rajoelina a affirmé avoir mené des négociations avec différentes associations et groupements d’entrepreneurs du secteur privé.
A la suite de leurs pourparlers, il a été décidé que le secteur privé bénéficiera d’un report de la déclaration et du paiement d’impôts synthétiques durant les deux semaines de confinement. Pareil pour le règlement des cotisations de la CNAPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) et de l’OSTIE (Organisation Sanitaire Tananarivienne Inter Entreprises). Cette mesure pourrait changer en fonction de l’évolution de la situation, rapporte le journal Midi Madagaskira.
L’Etat malgache a également décidé de suspendre les contrôles fiscaux et des avis aux tiers détenteurs. Andry Rajoelina a par ailleurs affirmé avoir mené une négociation avec l’Association des responsables de banques afin que les échéances bancaires et les crédits immobiliers pour les entreprises et les particuliers soient repoussées. Le chef d’Etat a expliqué que son objectif était d’assurer la survie des entreprises privées et de garantir qu’il n’y ait pas de perte d’emplois et/ou de chômage technique.