Un porte-parole du collectif des Français d’origine indienne de Madagascar a réagi à l’enlèvement d’un adolescent à Antananarivo qui eut lieu le 11 avril. Il est particulièrement remonté contre l’attitude des policiers présents sur les lieux, mais qui ne sont pas intervenus.
Jean-Denis Boudot, porte-parole du Collectif des Français d’origine indienne de Madagascar, est intervenu sur France Info au sujet de l’enlèvement de l’adolescent de 16 ans qui eut lieu mardi 11 avril à Antananarivo. Il a rappelé que le jeune, qui est scolarisé au lycée français, attendait le bus scolaire quand six hommes cagoulés l’ont enlevé, au nez et à la barbe de sept policiers, comme le rapporte la presse malgache.
L’enlèvement s’est déroulé en plein jour, devant d’autres élèves qui se trouvaient déjà à l’intérieur du bus scolaire. "Ces derniers ont été les témoins de la scène et ils sont sous le choc", a détaillé Jean-Denis Boudot.
Jean-Denis Boudot a vivement dénoncé l’attitude des policiers malgaches. Il a rappelé qu’ils étaient en poste à proximité des lieux où eut lieu l’enlèvement, mais ne sont pas intervenus pour des raisons qui restent à déterminer.
A Madagascar, les motivations des auteurs d’enlèvement sont de nature crapuleuse. "C’est un kidnapping sous rançon, malheureusement c’est une pratique qui arrive assez régulièrement dans le pays", a déploré Jean-Denis Boudot.
La plupart du temps, ces enlèvements ciblent des adultes. Pour Jean-Denis Boudot, l’aspect aggravant de ce dernier kidnapping est qu’il s’agit d’un mineur. La population malgache s’associe au désarroi de la communauté d’origine indienne du pays en participant à une marche organisé ce jeudi 13 avril devant le lycée français d’Antananarivo.
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